A l’entrée de la rue de l’église se trouvait une pompe, appelée « Le Pusse » (le puits). Plusieurs pompes de ce type existaient dans le village, la distribution d’eau potable ne voyant le jour qu’en 1940.
Le quartier est ancien, comme le montrent, à droite en entrant dans la rue, la porte rectangulaire à montants harpés et la fenêtre d’étage à meneau. Plusieurs maisons sont d’origine XVIIème siècle, sans doute modifiées au fil du temps.
La maison au n° 123 présente une belle façade néo-classique de la seconde moitié du XIXème siècle avec une porte centrale précédée de trois degrés.
En 1952, un magasin « Louis Delhaize » s’installe dans l’ancienne auberge du père Clin.
De Rue de l’Église :
Bij de ingang van de kerk bevond zich een waterpomp, “La Pusse” (de put) geheten. In het dorp bestonden er verschillende van die pompen, aangezien de waterleiding pas in 1940 werd aangelegd.
De wijk is al oud. Dat is te zien, rechts in het begin van de straat, aan de rechthoekige deur met verankerde stijlen en het bovenvenster met verticale raamstijl. Verschillende huizen dateren van de 17de eeuw, maar werden waarschijnlijk na verloop van tijd verbouwd.
Let op de mooie neoklassieke gevel van het huis nr. 123, uit de tweede helft van de 19de eeuw, met drie treden voor de centrale ingangsdeur.
De oude herberg Auberge du père Clin is nu, sinds 1952, een warenhuis “Louis Delhaize”.
Les venelles de Waulsort, étroites et sinueuses, sont typiques du moyen-âge. Les ruelles de l'époque n'étaient d'ailleurs pas seulement destinées au passage des habitants : leur objectif était également de limiter la propagation du feu qui prenait fréquemment dans les boiseries des habitations, en interrompant la promiscuité au sein de pâtés de maison où la règle était aux maisons mitoyennes.
Au moyen-âge, l'univers sonore du village était d'ailleurs très loin du calme qu'on y recherche aujourd'hui : les petites maisons, collées l'une à l'autre, abritaient des familles souvent nombreuses, et les fenêtres n'étaient le plus souvent que des ouvertures, tendues de papier ou de toile dans les meilleurs des cas. Si, comme dans tout vrai village qui se respecte, les nouvelles font encore aujourd'hui très vite le tour du village, il faut imaginer qu'aux premiers temps du village, le bruit était omniprésent et toute forme d'intimité familiale presque impossible...
A l'origine, les rez-de-chaussée des maisons étaient souvent consacrés aux ateliers et commerces, et les étages à l'habitation. Cela semble difficile à imaginer aujourd'hui, mais Waulsort comptait d'ailleurs encore dans les années mille neuf cent cinquante une trentaine de commerces : imprimerie, photographe, boucherie, librairie, épicerie, cafés, restaurants, etc.
Waulsort, village de pierre
Penser que le bois et le torchis comme matériaux de construction était un signe de pauvreté et l'usage de la pierre, un signe d'opulence, revient à simplifier injustement la question.
Le choix du matériau était dicté par la tradition locale, des raisons pratiques économiques et techniques, et il dépendait de la présence, ou non, de carrières dans la région et des possibilités de transport, ainsi que des capacités financières du maître d'œuvre et de la présence ou non d'ouvriers spécialisés. De très riches ouvrages ont ainsi parfois été construits en bois mais ils ont évidemment cédé plus facilement aux outrages du temps.
Les maisons en dur sont le reflet d'un sous-sol : à Waulsort, la plupart des maisons anciennes utilisent le moellon calcaire directement extrait des carrières du coin. La brique était plus rare et davantage preuve de richesse : on la trouve associée au moellon dans les villas mosanes
Dans les maisons, on trouvait en outre parfois un manteau de cheminée ou une autre pièce en marbre rouge, le célèbre marbre de Waulsort dont on trouve encore un exemplaire à Versailles et un au Vatican..